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La nature

Les arbres, les fleurs, les insectes... toute la complexité de la nature m'interroge et me fascine. De la parfaite symétrie des ailes d'un papillon à la beauté des gouttes de rosée prisonnières d'une toile d'araignée, où que je regarde, dans le jardin, en forêt, en montagne ou à la mer je trouve de quoi m'émerveiller.

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Ce rapport constant que j’ai pu avoir avec la nature, je le dois à mes parents.

Le week-end nous partions « à la campagne », en réalité à quelques kilomètres seulement en périphérie de la petite ville où nous vivions, mes parents y avaient une maison sur un grand terrain arboré. C’est là qu’ils prirent leur retraite quand j’avais 13 ans. Maintenant, cet endroit est une immense zone industrielle. Mais à l'époque, il y avait des champs de blé, des fermes.

À la campagne nous vivions en short, nous marchions pieds nus dans l’herbe, pour prendre l’énergie de la terre, disait ma mère.

Nous prenions nos repas dehors chaque fois que le temps le permettait, nous faisions des siestes, ou du moins nous nous reposions, sur des couvertures posées dans l’herbe. Quelquefois mon père (né en 1902) faisait du yoga, il nous encourageait à l’imiter !

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Le soir nous observions les étoiles en faisant un concours de celui qui verrait le plus d’étoiles filantes.

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Ce mode de vie a accentué ma tendance naturelle à la contemplation.

Toute petite j’accordais, déjà, beaucoup d’importance à la nature, en particulier aux insectes. Je pouvais rester des heures, à attendre immobile devant le trou d’un grillon ou à observer une araignée tissant sa toile. Que d’interrogations dans ma tête d’enfant à propos des fourmis,  quand j’en suivais une des yeux elle semblait toujours rebrousser chemin, comme si elle changeait d’avis sur sa direction.  Mais l’animal qui a le plus occupé mon oisiveté est, sans conteste, le lézard. J’ai toujours été fascinée par ce petit reptile. J’attrapais les tout petits avec précaution, pour qu’ils ne rompent pas leur queue, et je barbouillais leur petit museau avec une goutte de lait concentré sucré. Je ne sais pas s’ils adoraient cela mais en tout cas ils le léchaient avidement pour mon plus grand bonheur.

Adulte, j’ai toujours la même fascination pour ce petit reptile

Un petit cadeau de la nature...

J'ai pris plusieurs photos de cette souche, ce n'est qu'en les regardant sur mon ordinateur que j'ai vu l’œil !

Alors que nous roulions en direction de Cucugnan, nous avons vu se dessiner un arc en ciel.

Il n’était pas très grand, la route sur laquelle nous étions passait juste dessous, en son centre.

Curieusement il ne reculait pas, tandis que nous avancions. Ce qui fait qu’à un moment donné, nous nous approchions de plus en plus et nous avons eu l’extraordinaire impression de passer dessous.

Je dis bien l’extraordinaire impression puisque scientifiquement on nous dit qu’il est impossible de passer sous un arc en ciel.

En tout cas c’est la première fois de ma vie que cela m’arrive.

En principe chaque fois que je vois un arc en ciel, plus j’avance et plus il recule ! 

Pour  moi, ce jour-là, j'ai reçu un cadeau du ciel. Et tant pis pour la science.

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